La communauté des lecteurs devrait faire la moitié du contenu
avril 22nd, 2008 by bruno boutotLes médias sont en position stratégique avantageuse pour accueillir les communautés de leurs usagers mais la plupart ne semblent pas en voir l’utilité. #
Jeff Jarvis parle aujourd’hui de la stratégie d’encerclement de Rupert Murdoch (News Corp) autour du New-York Times. Indépendamment de la situation, le diagnostic de Jarvis peut s’appliquer aujourd’hui à tout média: #
I think the Times has to decide on radical reinvention, a new architecture. You can guess my starting points: a networked structure, a distributed strategy, a community plan. #Jarvis rapelle qu’il a fait des suggestions au NYT le mois dernier et a repris des propos de Fred Wilson. En voici des extraits: #Je pense que le Times doit se décider à se réinventer complètement selon une nouvelle architecture. Vous devinez mes points de départ: une structure en réseau, une stratégie distribuée, un plan de communauté. #
The Times should create and sell quality collaborative networks and expand the brand around its value: reporting. (…) And it has to become the product of collaboration with networks and independent professionals and its audience. I agree with Fred Wilson here: “I’d make the NY Times all about their audience. Let the people who read the paper have a much larger role in the content that gets published, both online and offline. The best thing about the NY Times is their readers. The only way they can fix their problems is by leveraging them as the other half of their newsroom.” #Malgré ces relents d’apocalypse, l’objectif n’est pas si difficile: rappelons que MetaFilter, qui génère 9,9 millions de pages vues par mois, n’est géré que par 4 personnes. En fait, par rapport aux enjeux énormes, les coûts d’une communauté sont minimes. C’est le saut culturel qui semble paralyser nos médias. #Le Times devrait créer et vendre des réseaux de collaboration de qualité et développer sa marque autour de sa valeur: le reportage. (…) Il doit devenir le produit de la collaboration avec des réseaux, des professionnels indépendants et ses lecteurs. #
Ici, je suis d’accord avec Fred Wilson: « Je ferais de ses lecteurs le propos du NY Times. Il faut permettre aux gens qui lisent le journal d’avoir un rôle beaucoup plus important dans le contenu qui est publié, en ligne et hors ligne. La meilleure part du NY Times, c’est ses lecteurs. La seule façon qu’a le journal de régler ses problèmes et d’utiliser la force que sont ses lecteurs et d’en faire la deuxième moité de leur salle de nouvelles. » #
(J’ai cherché l’article où Sylvain Carle s’exclame « C’est culturel! » Merci de m’aiguiller si vous le trouvez.) #
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